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DSI auto-evaluez vous ..

jeudi 12 février 2009 par : admin

En parcourant le Web , j’ai Ă©tĂ© accrochĂ©e par une enquete proposĂ©e par le journal du net  sur le theme DSI : 15 questions pour s’auto-evaluer .

Cette enquĂȘte est intĂ©ressante car elle pose des questions sur notre positionnement dans l’entreprise, notre technicitĂ© et notre ego !

Je vous invite à venir decouvrir cette etude en cliquant sur ce lien Enquete-dsi-auto-evalutation

Les DSI de l’annĂ©e 2008

mercredi 11 février 2009 par : admin

Cette annĂ©e encore l’ANDSI est Ă  l’honneur avec pas moins de deux membres de l’ANDSI elus DSI de l’annĂ©e par 01 Informatique et le Club 01 DSI  dans les categories PME/PMI ( Justin Ziegler de Priceminister) et banque, assurance et finance ( Jean-Claude Lebois  SMABTP) Voici un petit resumĂ© des articles de presse saluant cet evenement

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L’excellence opĂ©rationnelle rĂ©compensĂ©e

Le jury a Ă©galement saluĂ© la personnalitĂ© de Justin Ziegler, laurĂ©at du trophĂ©e PME-PMI et prix spĂ©cial du jury. « C’est un jeune entrepreneur qui a participĂ©, dĂšs sa crĂ©ation, Ă  une entreprise qui n’est que numĂ©rique et qui a beaucoup misĂ© sur les logiciels open source », a expliquĂ© Jean-Pierre Corniou Ă  propos du DSI de Priceminister.com, place de marchĂ© internet fondĂ©e en 2000.
———————-source—http://www.01net.com/editorial/398859/les-dsi-de-l-annee-2008/
CĂŽtĂ© banque, assurance et finance, Jean-Claude Lebois, DSI de SMABTP, achĂšve la refonte complĂšte du SI de cette compagnie d’assurances spĂ©cialisĂ©e dans le BTP. Pour accroĂźtre l’efficacitĂ© de ses actions, il a notamment mis en place une industrialisation poussĂ©e autour du rĂ©fĂ©rentiel Itil, le tout dans le cadre des procĂ©dures Cobit.
———————-source—http://www.01net.com/editorial/398859/les-dsi-de-l-annee-2008/
Saluons dignement ces trophĂ©es et felicitations aux laureats …
Portraits de nos heros …
Justin Ziegler …
Jean-Claude Lebois …

VENTE EN LIGNE ET CONDITIONS GENERALES

mercredi 11 février 2009 par : admin

Vous souhaitez vous lancer dans une activitĂ© e-commerce sans pour autant engager des investissements importants. La tentation est forte alors de surfer sur les sites de sociĂ©tĂ©s concurrentes ou de sociĂ©tĂ©s de renommĂ©e (E-bay, la Fnac..) pour s’inspirer fortement du contenu de leurs sites et plus particuliĂšrement de leurs conditions gĂ©nĂ©rales de vente en ligne.

 

Attention, de tels agissements peuvent ĂȘtre lourdement sanctionnĂ©s. Une dĂ©cision rĂ©cente nous en donne un Ă©clairage intĂ©ressant. Par ailleurs, les rĂšgles juridiques en matiĂšre de vente en ligne sont strictes et imposent une connaissance approfondie des textes applicables pour que le site web soit « en rĂšgle ».

1.    Sanction de la reprise des conditions gĂ©nĂ©rales de vente d’un tiers

 

1.1 Le terrain de l’atteinte aux droits d’auteur.

 

Quand on se rĂ©fĂšre Ă  une reprise « in extenso » ou une « copie servile », l’action en justice Ă  laquelle on pense spontanĂ©ment est l’action en contrefaçon.

 

Cette action vise en effet Ă  sanctionner la reproduction ou l’imitation d’une Ɠuvre protĂ©gĂ©e au titre du droit d’auteur : « Est Ă©galement un dĂ©lit de contrefaçon toute reproduction, reprĂ©sentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une oeuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont dĂ©finis et rĂ©glementĂ©s par la loi » (Article 335-3 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle ).

 

Pour autant, des conditions gĂ©nĂ©rales de vente en ligne, qui nĂ©cessitent, certes, un travail intellectuel et un savoir-faire juridique, sont-elles protĂ©geables au titre du droit d’auteur ?

 

Le Code de propriĂ©tĂ© intellectuelle protĂšge « les Ɠuvres de l’esprit », quelque soit leur genre, leur forme d’expression, leur mĂ©rite ou leur destination, en accordant Ă  leur auteur « un droit de propriĂ©tĂ© incorporel exclusif et opposable Ă  tous » (Article L111.1 du code de propriĂ©tĂ© intellectuelle). Ce droit naĂźt au profit de l’auteur du seul fait de sa crĂ©ation, sans qu’aucune formalitĂ© ou dĂ©pĂŽt ne soit nĂ©cessaire. Il est accordĂ© en France pour une durĂ©e de 70 ans suivant la mort de l’auteur (personne physique).

 

Cette protection n’est cependant accordĂ©e qu’aux seules Ɠuvres de l’esprit ayant atteint un certain degrĂ© de formalisation et revĂȘtant un caractĂšre d’originalitĂ©. Cette notion d’originalitĂ© s’entend non pas de la nouveautĂ© mais de l’expression de la personnalitĂ© de l’auteur, de la maniĂšre personnelle qu’il a de formaliser l’oeuvre.

 

Les juges sont souverains pour dĂ©terminer si une Ɠuvre prĂ©sente un caractĂšre original ou non. Or, en matiĂšre de conditions gĂ©nĂ©rales de vente en ligne, il a Ă©tĂ© jugĂ© dans une affaire rĂ©cente, qu’elles ne rĂ©pondaient pas au critĂšre d’originalitĂ© requis pour ĂȘtre protĂ©gĂ©es par le droit d’auteur.

 

 

 

Pour la Cour, les conditions gĂ©nĂ©rales en cause n’offraient, ni dans leur forme, ni dans leur architecture, une quelconque singularitĂ© de nature Ă  les distinguer d’autres textes juridiques ou notices techniques rencontrĂ©s sur le marchĂ© des produits de consommation courants. Aucune originalitĂ© ne pouvait non plus ĂȘtre accordĂ©e, selon les magistrats, sur le fond, dĂšs lors que les rubriques et leur contenu Ă©taient imposĂ©s par la chronologie de l’opĂ©ration commerciale et par leur fonction contractuelle (prĂ©ciser les obligations respectives des parties) (CA Paris, 24 octobre 2008, n°07-336).

 

Ce n’est dĂšs lors par sur le fondement de la contrefaçon des droits d’auteur que la reproduction des conditions gĂ©nĂ©rales de ventes peut ĂȘtre valablement sanctionnĂ©e.

 

1.2           La responsabilité délictuelle civile

 

En l’absence de protection d’une Ɠuvre par le droit d’auteur, son crĂ©ateur n’est pas pour autant dĂ©muni face Ă  sa reproduction sans autorisation. Ainsi, l’action en concurrence dĂ©loyale et/ou le parasitisme viennent compenser parfois ce refus de protection.

 

L’action en concurrence dĂ©loyale permet de sanctionner le comportement dĂ©loyal d’un concurrent qui utiliserait des moyens frauduleux pour dĂ©tourner de la clientĂšle.

 

Le parasitisme Ă©conomique s’entend du « fait pour un agent Ă©conomique de s’introduire sur un marchĂ©, avec ou sans risque de confusion, mais en utilisant une valeur Ă©conomique d’autrui, fruit d’un investissement, en argent ou en travail » (CA Versailles, 20 octobre 1993). Il s’agit dans ce cas de profiter indĂ»ment des investissements d’autrui, sans bourse dĂ©lier.

 

Le parasitisme et la concurrence dĂ©loyale sont sanctionnĂ©s sur le terrain de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle civile, c’est-Ă -dire sur le fondement de l’article 1382 du Code civil. Pour prospĂ©rer, il faudra donc dĂ©montrer l’existence d’une faute, d’un prĂ©judice et d’un lien de causalitĂ© entre les deux.

 

Dans l’affaire prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©e, une toute jeune sociĂ©tĂ© de vente en ligne de vĂȘtements pour enfant avait reproduit et utilisĂ© sur son site Internet les conditions gĂ©nĂ©rales de ventes de la sociĂ©tĂ© plus connue vente-privĂ©e.com.

 

DĂ©boutĂ©e sur le terrain de la contrefaçon, la sociĂ©tĂ© vente-privĂ©e.com avait subsidiairement fait valoir que de tels agissements Ă©taient, Ă  tout le moins, constitutifs d’un parasitisme Ă©conomique. En effet, cette reproduction des conditions gĂ©nĂ©rales de vente avait permis Ă  sa concurrente de faire l’économie des services juridiques d’un avocat.

 

La Cour a suivi la sociĂ©tĂ© vente-privĂ©e.com sur ce terrain, en considĂ©rant que parmi les investissements que la sociĂ©tĂ© avait rĂ©alisĂ©s afin d’assurer sa crĂ©dibilitĂ© et son succĂšs, figurait l’élaboration des conditions gĂ©nĂ©rales de vente.  DĂšs lors leur reproduction sans autorisation Ă©tait bel et bien constitutive d’un acte de parasitisme Ă©conomique. La concurrente a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  lui verser 10 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts.

 

2.    La législation applicable en matiÚre de vente en ligne

 

Outre le risque juridique attachĂ© Ă  l’utilisation du travail d’autrui, les conditions gĂ©nĂ©rales de vente en ligne doivent rĂ©pondre Ă  la rĂ©glementation en vigueur et Ă©viter l’écueil de reproduire des clauses jugĂ©es abusives dans les rapports entre professionnels et consommateurs.

2.1 L’écueil des clauses abusives

Par clauses abusives, on entend, « dans les contrats conclus entre professionnels et non professionnels ou consommateurs, les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du non professionnel ou du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat » (article L 132-1 du Code de la Consommation).

Or, les conditions générales de vente en ligne de sociétés renommées ne sont pas dénuées de telles clauses.

 

 A titre d’exemple, la sociĂ©tĂ© CDiscount a Ă©tĂ© attraite devant les tribunaux par l’association de dĂ©fense des consommateurs, l’UFC que choisir, pour que le caractĂšre abusif de certaines clauses soit reconnu et sanctionnĂ©.

 

CDiscount a Ă©tĂ© condamnĂ©e, entre autres choses, Ă  modifier ses conditions gĂ©nĂ©rales de vente, et, Ă  payer Ă  l’association, en rĂ©paration de l’atteinte portĂ©e Ă  l’intĂ©rĂȘt collectif des consommateurs, la somme de 20 000 € Ă  titre de dommages et intĂ©rĂȘts (Tribunal de grande instance de Bordeaux, 1Ăšre chambre civile, du 11 mars 2008).

 

Tel fĂ»t Ă©galement le sort de la sociĂ©tĂ© Amazone.com qui fĂ»t elle-mĂȘme condamnĂ©e Ă  payer 30 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts (Tribunal de grande instance de Paris 1Ăšre chambre, section sociale Jugement du 28 octobre 2008)

 

Copier servilement les conditions gĂ©nĂ©rales de vente d’une sociĂ©tĂ© connue n’est ainsi nullement le gage de leur validitĂ© juridique.. D’ailleurs la lĂ©gislation en la matiĂšre est bien fournie et mĂ©rite une attention particuliĂšre.

 

2.2 La réglementation applicable

Les commerçants proposant la vente de biens ou services au moyen d’un magasin virtuel accessible par rĂ©seau de communication (site e-commerce) sont soumis Ă  une rĂ©glementation bien prĂ©cise :

 

·          aux dispositions lĂ©gales de droit commun applicables aux relations d’affaires, lesquelles dĂ©pendent notamment de la qualitĂ© du cocontractant (professionnel ou consommateur). Il s’agit plus particuliĂšrement des dispositions gĂ©nĂ©rales du Code du commerce, du Code civil, et du code de la consommation. Notamment le cybercommerçant est tenu de s’immatriculer au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. A dĂ©faut, il se rend coupable de travail dissimulĂ© (TGI Mulhouse, jugement correctionnel du 12 janvier 2006, MinistĂšre public c/ Marc W);

 

 

 

 

 

  • aux rĂšgles issues de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s, en cas de traitement de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, comme c’est gĂ©nĂ©ralement le cas lors d’une vente en ligne,

 

  • aux rĂšgles spĂ©cifiques au commerce Ă©lectronique c’est-Ă -dire plus prĂ©cisĂ©ment :

 

§         la loi n°2004-575 du 21 juin 2004 sur la confiance dans l’économie numĂ©rique transposant la directive « commerce Ă©lectronique » n°2000/31/CE du 8 juin 2000,

 

§         l’ordonnance ayant transposĂ© les directives europĂ©ennes sur la vente Ă  distance et le dĂ©marchage Ă  domicile (ordonnance n°2001-741 du 23 aoĂ»t 2001).

 

Ces textes ont été transposés dans les codes précités.

 

·          la Loi Chatel, adoptée le 20 décembre 2007, qui contient des dispositions spécifiques à la vente à distance et au commerce électronique qui sont entrées en vigueur  le 1er juin 2008.

 

Pour un certain nombre des textes applicables, leur non-respect est sanctionné pénalement.

 

3.    Conclusion

 

Si les investissements financiers paraissent parfois importants, les risques juridiques, liĂ©s au non-respect de la rĂ©glementation en matiĂšre de vente en ligne et Ă  la compilation du travail d’un concurrent devraient ĂȘtre, quant Ă  eux, dissuasifs 


 

Diane WALON-TOUSSAINT

Avocat 

dwalon@winlex.fr

 

La cybercriminalité : Point sur la situation

mardi 20 janvier 2009 par : admin

Lido decembre 2008Lors de notre rendez vous ‘ les rencontres des DSI’ du 9 dĂ©cembre 2008 nous avons eu l’honneur et le privilĂšge d’accueillir l’adjudant de Gendarmerie Vincent Lemoine en charge des affaires de cybercriminalitĂ© au sein de la brigade des hauts de seine . M.Lemoine nous a fait partager son expĂ©rience et tenter de nous Ă©clairer sur les diffĂ©rentes formes que peut prendre la cybercriminalitĂ© . La hausse de l’utilisation de l’internet  dans les foyers français et internationaux , attire son lot d’escrocs en tout genre et Ă©videmment la pornographie, les arnaqueurs , les contre-façons etc .. Personne n’est Ă  l’abri de ce genre d’arnaque . En tant que DSI et chargĂ© des affaires de sĂ©curitĂ© pour nos entreprises comme pour les personnes morales qui les composent , ce type d’exposĂ© nous a tenu en haleine pendant plus d’une heure!

Comme je suis certaine que nous n’avons tout retenu de ce discours passionnant fait par un adjudant loquace et quelque peu taquin , je vous invite Ă  revoir la prĂ©sentation en cliquant sur le lien suivant : prĂ©sentation CybercriminalitĂ© Vous trouverez Ă©galement dans cette prĂ©sentation les coordonnĂ©es de M.Lemoine qui se fera un plaisir de vous rĂ©pondre si vous le sollicitez .

Lido decembre 2008Le lieu choisi pour cette rencontre Ă©tait Ă©galement un lieu privilĂ©giĂ© puisque nous Ă©tions dans les salons privĂ©s du cĂ©lĂšbre cabaret parisien ‘Le Lido ‘ …

Quelle belle soirĂ©e de fin d’annĂ©e !

Voici quelques photos de la rencontre ( pour le spectacle c’est interdit … )

Lido decembre 2008Lido decembre 2008

LA PROBLEMATIQUE DES LIENS SPONSORISES

mardi 30 décembre 2008 par : admin

Vous voulez rĂ©fĂ©rencer votre site, faites attention au choix des « mots clĂ©s » que vous allez « acheter ». Une fausse bonne idĂ©e consiste Ă  choisir la marque d’un concurrent pour insĂ©rer un lien vers votre site destinĂ© Ă  apparaĂźtre en bonne place sur la page de rĂ©sultats des moteurs de recherche !

Cette technique du positionnement payant (« position squatting ») est Ă  l’origine d’un grand nombre de contentieux initiĂ©s par les titulaires des marques ayant constatĂ© un usage illicite de celles-ci par des tiers.

Les victimes de l’utilisation abusive de leur marque par des concurrents, ont en effet le choix entre divers moyens pour faire cesser cette pratique abusive.

Voici un petit point de situation Ă  ce jour.

1. Les terrains juridiques envisageables

Il n’existe pas de dispositions spĂ©cifiques rĂ©glementant la pratique du positionnement payant. Ce sont donc les fondements juridiques classiques qui pourront ĂȘtre utilisĂ©s pour faire condamner votre concurrent indĂ©licat :

· délit de contrefaçon de marque

· action en concurrence déloyale, basée sur les articles 1382 et 1383 du code civil,

· dĂ©lit d’utilisation trompeuse ou de mauvaise foi d’une marque (article. 115-33 du Code de la consommation[1])

2. Les personnes responsables

Quel(s) que soi(en)t les) terrain(s) juridique(s) retenu(s) qui est responsable : l’annonceur et/ou le moteur de recherche?

A ce jour l’un et l’autre sont retenus comme responsables, mĂȘme si on peut relever que les actions Ă  l’encontre des moteurs de recherche paraissent plus nombreuses que celles intentĂ©es Ă  l’encontre des annonceurs (question de solvabilitĂ© peut-ĂȘtre ???).

Toutefois la tendance est dĂ©sormais d’assigner l’un et l’autre.

Encore récemment, un jugement rendu le 23 octobre 2008 par le Tribunal de commerce de Paris a condamné la société Home Ciné Solutions (HCS) et le moteur de recherche Google (éniÚme condamnation en France et dans le monde) à payer au total 100 000 euros à la société Cobrason sur le fondement de la concurrence déloyale et de la publicité trompeuse.

En l’espĂšce, il avait Ă©tĂ© relevĂ© par un huissier mandatĂ© Ă  cette fin par la sociĂ©tĂ© Cobrason du 21 octobre 2005 que, « aprĂšs accĂšs au site Google.fr, entrĂ©e du terme recherchĂ© soit Corbason et cliquage, il apparaĂźt une page Ă©cran prĂ©sentant en premiĂšre position un rĂ©sultat accessible par le site www.corbason.com, en marge Ă  droite duquel est associĂ© Ă  titre de lien principal : MatĂ©riel HiFi Home CinĂ©ma, Pourquoi payer plus cher, Choix, QualitĂ© et service depuis 5 ans www.Homecinesolutions.fr ».

Google soutenait que sa responsabilitĂ© devait ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e conformĂ©ment Ă  la directive europĂ©enne du 8 juin 2000 sur le commerce Ă©lectronique transposĂ©e au sein de la loi relative Ă  la confiance dans l’économie numĂ©rique par l’article 43-8 de la loi du 30 septembre 1986, modifiĂ©e par l’article 6, alinĂ©a de la loi du 21 juin 2004 (rĂ©gime exonĂ©ratoire de responsabilitĂ© des prestataires techniques).

Le Tribunal a refusĂ© de qualifier le moteur de recherches « d’hĂ©bergeur » et donc de le faire bĂ©nĂ©ficier de la responsabilitĂ© allĂ©gĂ©e rĂ©sultant des textes susvisĂ©s. Il a au contraire estimĂ© qu’en offrant la location d’espaces publicitaires moyennant finance, le moteur de recherches exerçait une activitĂ© de rĂ©gie publicitaire.

Le jugement a donc condamnĂ© solidairement Google et l’annonceur (HCS) sur les deux fondements suivants :

· la concurrence dĂ©loyale : « la prĂ©sence sur la mĂȘme page des rĂ©sultats de la recherche et des liens commerciaux engendre un risque de confusion pour un internaute d’attention moyenne, entre le site du lien commercial et le site ayant pour nom de domaine le mot-clĂ© utilisĂ© »

· la publicité de nature à induire en erreur : « en utilisant la dénomination sociale Corbason et le nom de domaine Corbason.com, pour diffuser une publicité relative à la société Home Ciné Solutions, engagé leur responsabilité au titre de la publicité de nature à induire en erreur ».

Mais le rĂ©gime de responsabilitĂ© pourrait bientĂŽt trouver une autre issue, car face aux positions divergentes adoptĂ©es par les diffĂ©rentes juridictions europĂ©ennes saisies de la mĂȘme question, les moteurs de recherche tentent de clarifier la question de leur responsabilitĂ© par les instances communautaires.

Ainsi le 20 mai 2008, la Cour de cassation a dĂ©cidĂ© s’en remettre Ă  la Cour de Justice des CommunautĂ©s europĂ©ennes en lui posant trois questions prĂ©judicielles concernant la responsabilitĂ© du prestataire qui propose un service de rĂ©fĂ©rencement payant sur internet.

Les rĂ©ponses de la CJCE auront des rĂ©percussions sur toute la jurisprudence relative au Web 2.0, la qualification d’hĂ©bergeur Ă©tant au cƓur des questions posĂ©es.

3. Comment réagir ?

Avant d’exercer un recours judiciaire contre la pratique incriminĂ©e, il vous est possible de tenter dans un premier temps une dĂ©marche amiable :

· soit directement auprĂšs du concurrent indĂ©licat en lui Ă©crivant pour le mettre en demeure de cesser l’utilisation abusive de votre marque ;

· soit auprÚs du moteur de recherche, la plupart de ces derniers ayant une procédure permettant de formuler une réclamation contre ladite pratique (ex pour MSN voir la rubrique « Soumettre un problÚme de marque commerciale ») ;

· soit de combiner les deux démarches.

Si ces dĂ©marches restent sans effet la voie judiciaire s’imposera.

Il faudra au prĂ©alable vous constituer la preuve des agissements que vous allez dĂ©noncer et un constat d’huissier devra ĂȘtre Ă©tabli, lequel devra impĂ©rativement contenir les mentions exigĂ©es par la jurisprudence pour que ce dernier ait force probante, c’est-Ă -dire:

· indiquer le cheminement adopté pour accéder aux pages litigieuses,

· identifier l’appareil Ă  partir duquel l’huissier procĂšde au constat,

· identifier l’adresse IP utilisĂ©e par l’huissier,

· matĂ©rialiser les pages visualisĂ©es par des captures d’écran et/ou par des impressions,

· indiquer que les cookies et la mĂ©moire cache de l’ordinateur Ă  partir duquel est effectuĂ© le constat ont Ă©tĂ© prĂ©alablement vidĂ©s.

Bonne surveillance de vos marques !


[1] « Les propriĂ©taires de marques de commerce, de fabrique ou de service peuvent s’opposer Ă  ce que des textes publicitaires concernant nommĂ©ment leur marque soient diffusĂ©s lorsque l’utilisation de cette marque vise Ă  tromper le consommateur ou qu’elle est faite de mauvaise foi. »

Des petits PRA pour garantir le SI ?

mercredi 17 décembre 2008 par : admin
Philippe-RisComme je change rĂ©guliĂšrement de mission, j’ai rĂ©guliĂšrement l’occasion de voir des mises en Ɠuvre de Plan de Reprise d’activitĂ©, soit comme acteur, soit comme spectateur attentif.
Deux tendances se dégagent pour mener à bien un projet PRA :

  • conduire le projet en prenant l’architecture comme fil conducteur
  • conduire le projet en prenant le service Ă  restaurer comme fil conducteur

Un PRA vu comme un Plan de Reprise d’Architecture
Ce genre d’approche est typique d’un projet de techniciens et il a l’avantage d’apparaĂźtre comme simple : « on dispose de machines et de composants logiciels, sauvegardons-le et sachons les restaurer, nous aurons un PRA ».
Lorsque l’application est bien isolĂ©e du reste du SI (pas de mutualisation et pas de flux de donnĂ©s), cette approche est effectivement simple Ă  mettre en oeuvre et elle aboutit au succĂšs de l’objectif premier qui est de restaurer ce qui est nĂ©cessaire Ă  la production du service informatique.
Cette approche pose cependant des problĂšmes dans le cas de mutualisation (des applications appartenant Ă  plusieurs maĂźtrises d’ouvrage peuvent poser des problĂšmes d’Ă©crasement lors de restaurations successives non contrĂŽlĂ©es). Ensuite, en cas de restauration, il est nĂ©cessaire de ne pas perdre les flux de donnĂ©es qui transitaient au moment du crash, ni de les rĂ©injecter plusieurs fois Ă  la restauration. Seule une vue globale cohĂ©rente du SI permet de gĂ©rer cet aspect.

Un PRA rĂ©ellement vu comme un Plan de Reprise d’ActivitĂ©, c’est Ă  dire centrĂ© sur la restauration des services
Cette approche, peu courante, nĂ©cessite d’auditer les diffĂ©rents mĂ©tiers de l’entreprise et il aboutit parfois Ă  des rĂ©sultats surprenants.
Tout d’abord, la production informatique en vient souvent Ă  « redĂ©couvrir » ce qu’elle produit ; en effet, le service de production doit trop souvent porter son attention sur ce qui dysfonctionne ce qui provoque une dĂ©formation entre ce qui est important pour le mĂ©tier de l’entreprise, et ce qu’il est urgent de rĂ©tablir dans un service nominal. Lors d’une de mes missions PRA, l’informatique a eu la « surprise » de dĂ©couvrir qu’une application simple qui ne posait jamais de problĂšme Ă©tait en fait l’application dont dĂ©pendait tout le fonctionnement de l’entreprise.
Le deuxiĂšme bĂ©nĂ©fice de cette approche est de faire apparaĂźtre une priorisation des restaurations en fonction d’un calendrier : en fonction de la date du sinistre, on ne va pas restaurer les applications dans le mĂȘme ordre, chose qu’il est trĂšs important de savoir si les restaurations doivent durer plus de 24h (ce qui est rapidement le cas si le SI devient important).

Dernier Ă©lĂ©ment qui a son importance, tous les PRA que j’ai vu avoir des difficultĂ©s d’aboutissement Ă©taient des PRA techniques et le meilleur PRA (en terme de respect des dĂ©lais et de qualitĂ© finale) Ă©tait un PRA centrĂ© sur les services.

Philippe Ris

; le blog de Philippe Ris

2020 : FLOSS Roadmap

mardi 16 décembre 2008 par : admin

Souvenez vous , je vous parlais de l’Ă©vĂ©nement du forum du monde libre Ă  Paris les 1er et 2 dĂ©cembre 2008, et bien j’y Ă©tais ! mais pas que dans la salle , sur la scĂšne ! Et oui ! et en Anglais par dessus le marchĂ© …

ExpĂ©rience intĂ©ressante et enrichissante …. Beaucoup de personnes issues du monde du libre dans tous les domaines mais paradoxalement finalement trĂšs peu de reprĂ©sentants d’utilisateurs comme nous ! Il parait que c’est la mĂȘme chose aux USA . les DSI ne communiquent pas autour de l’open source … pourtant rien de secret .. mais en fait beaucoup pense qu’ils n’utilisent pas ou peu l’open source , et que si on posait la question aux DSI , ils seraient bien incapables de rĂ©pondre Ă  cette question , car croyez moi l’open source rentre dans les entreprises d’une façon inodore certes mais rentre quand mĂȘme , et souvent Ă  travers les OS ou les outils de monitoring et d’administration …. On tente  l’expĂ©rience ?

Autre cet aspect , en fait beaucoup de thĂšmes ont Ă©tĂ© abordĂ©s , la formation des jeunes , Open source = l’avenir, quel modĂšle Ă©conomique pour demain , la gouvernance des SI , le vide juridique autour de l’open source etc …

Toutes les questions posĂ©es n’ont pas de rĂ©ponse aujourd’hui , mais , les contributeurs ont tentĂ©s de fabriquer une roadmap jusqu’en 2020 qui pose les questions par thĂšme et donne des recommandations , mais avec des prĂ©alables Ă  la mise en Ɠuvre  . Cette Road map sera suivie dans le temps , et peut etre commentĂ©e Ă  tout moment .

Je vous donne le lien . http://www.openworldobservatory.org/download

Valerie HumeryJe me fais l’echo du suivi de ce theme dans notre blog , n’hesitez pas Ă  commenter l’article ou Ă  me contacter directement pour renseignements, discussions ou participations …


DSI : Facebook rend vos utilisateurs réseaux
 nables !

mardi 16 décembre 2008 par : admin

« Facebook vous permet de partager des informations et de crĂ©er un environnement ouvert et connectĂ© au monde » peut-on lire sur la page d’accueil du plus gros site mondial des rĂ©seaux sociaux. Le gĂ©ant serait-il en train de manger ses enfants ? Le Washington Post du 4 septembre 2008 pointe un phĂ©nomĂšne pour le moins paradoxal. Un nombre croissant de membres du rĂ©seau social voient leur profil clĂŽturĂ© Ă  l’insu de leur plein grĂ©, aprĂšs qu’ils ont envoyĂ© des emails Ă  l’ensemble de leur rĂ©seau. La raison ? Facebook les assimile Ă  des spammeurs car le mĂȘme message est envoyĂ© simultanĂ©ment Ă  un grand nombre de membres. Or,

le but des rĂ©seaux sociaux est prĂ©cisĂ©ment d’entretenir un rĂ©seau le plus large possible, le nombre d’amis et de contacts enregistrĂ©s Ă©tant bien souvent perçu comme synonyme d’activitĂ© sociale intense. Face Ă  une dĂ©sactivation de leur profil, les membres concernĂ©s sont Ă©berluĂ©s et furieux : « La seule chose que j’ai faite, c’est d’utiliser Facebook pour communiquer plus efficacement et il me semble bien que c’était fait pour ça ! », fulmine Elizabeth Coe qui a vu son profil fermĂ© aprĂšs avoir envoyĂ© un email commun Ă  sa centaine d’amis. L’utilisation de Facebook est devenue tellement rĂ©pandue que de plus en plus de membres l’utilisent Ă  des fins professionnelles ou pour l’organisation d’évĂ©nements importants : « s’il n’est plus possible de se fier Ă  une source d’information disponible lorsque j’en ai le plus besoin, ce qui revient Ă  utiliser Facebook dans sa fonction premiĂšre, j’ai de sĂ©rieuses rĂ©serves pour m’en servir dĂ©sormais Ă  crĂ©er des contacts. ». AprĂšs avoir passĂ© des mois Ă  structurer un rĂ©seau de contacts, les utilisateurs rejetĂ©s se disent trahis par Facebook ! Ce rĂ©seau social fait ici face Ă  la quadrature du cercle : devant des attaques massives de spammeurs de plus en plus importantes, le renforcement de la sĂ©curitĂ© touche des utilisateurs qui utilisent finalement « trop bien » Facebook. Le Post soulĂšve alors cette interrogation fondamentale : « face Ă  de tels incidents, la question de savoir qui est possesseur du contenu crĂ©Ă© par un membre sur un rĂ©seau social se pose de façon brĂ»lante ! »

Les entreprises (et en particulier les DSI) font face Ă  une pression trĂšs importante des utilisateurs sur les thĂšmes coĂ»ts, lourdeur et contraintes sĂ©curitaires de l’informatique d’entreprise, manque de rĂ©activité  comparĂ©s Ă  ce que chacun peut constater sur Internet. L’écart constatĂ© est d’ailleurs tel que les arguments rationnels avancĂ©s par les DSI glissent sans trouver la moindre prise.
La mĂ©saventure vĂ©cue par les nombreux facebookers ne reprĂ©sente-t-elle pas une excellente opportunitĂ© pour expliquer aux utilisateurs les contraintes de l’informatique professionnelle ? Par exemple, faire comprendre que tout service informatique, aussi anodin soit-il en apparence -en l’occurrence un service pour dĂ©velopper et entretenir son rĂ©seau d’amis- peut au final se rĂ©vĂ©ler, Ă  l’usage, sinon stratĂ©gique du moins critique. Et quand cet outil prend une telle place dans sa

vie, ne plus pouvoir l’utiliser devient assurĂ©ment un vrai problĂšme, faute d’étude prĂ©alable sĂ©rieuse…

Quel gain de maturitĂ© pour les utilisateurs qui dĂ©couvriront alors la lĂ©gitimation incontestable des Ă©tudes prĂ©alables « bien faites », pour Ă©viter la dĂ©pendance envers un fournisseur qui peut s’insinuer sans le moindre signal avant-coureur ; des modĂšles Ă©conomiques « raisonnablement » onĂ©reux, oĂč la propriĂ©tĂ© des donnĂ©es est traitĂ©e correctement pour permettre, par exemple, de les migrer vers un autre fournisseur en cas de problĂšme ; des contrĂŽles « raisonnables », du gestionnaire de rĂ©seau, qui doit limiter les flux indĂ©sirables pour des raisons de sĂ©curitĂ© et d’optimisation de l’infrastructure, mais aussi et surtout pour conserver la valeur du rĂ©seau (puisque les messages importuns dĂ©truisent la valeur du rĂ©seau). Bref, l’informatique grand-public est peut-ĂȘtre en train de faire comprendre aux internautes les enjeux et les contraintes de l’informatique d’entreprise. Une histoire Ă  diffuser sans modĂ©ration, n’est-ce pas ? Facebook pourrait devenir l’ami de tous les DSI


OPEN WORLD FORUM Paris 2008

vendredi 21 novembre 2008 par : admin

Le mouvement de l’open source est entrain de rĂ©volutionner les stratĂ©gies informatiques et l’industrie du logiciel . Ce mouvement appelĂ© FLOSS pour Free/Libre/Open Source Software est en marche et personne ne peut prĂ©dire exactement l’Ă©tendu de son champs d’action dans les annĂ©es futures . Cependant la communautĂ© active FLOSS ainsi que les acteurs majeurs du monde informatique rĂ©flĂ©chissent ensemble aux impacts et Ă  une vision projetĂ©e dans le futur jusqu’en 2020 de notre monde des technologies . En tant que patron des technologies ces reflexions sont interressantes  et laissent prĂ©sager des changements importants sur nos habitudes de consommations , de gestion budgĂ©taires et de gestion des technologies

ET vous DSI etes vous prets ?

Les 1er et 2 dĂ©cembre prochain Ă  PAris Ă  la maison de la Chimie se tiendra un ‘OPEN WORLD FORUM’  qui rĂ©unira des centaines de partenaires , quelques uns des experts FLOSS les plus reconnus et respectĂ©s et 160 speakers venant de 20 pays differents .

C’est une opportunitĂ© unique de

DĂ©couvrir les dernieres tendances et technologies

Explorer le futur du FLOSS autour de débats et recommendations ( la premiere FLoss Road map jamais tentée qui propose une vision à horizon 2020 de ce que sera notre monde des technologies ! )

Partager les experiences  des uns ert des autres

Construire un reseau professionel ( CIO/DSI/Architectes/Developpeurs /communauté Etc)

Je suis persuadĂ©e que vous vous interrogez sur l’open-source ! D’ailleurs etes vous certains que l’open-source n’a pas dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  penĂ©trer l’enceinte de votre entreprise ?

Personnellement en tant que DSI utilisateur depuis longtemps de l’open-source et en tant que membre de l’ANDSI , je me suis impliquĂ©e dans les reflexions preparatoires Ă  cet evenement mondial afin de sortir une Road MAP rĂ©aliste et je vous garantie que le  rĂ©sultat sera surprenant …..

Pour plus d’information sur cet evenement et pour vous inscrire www.openworldforum.org

Documental vous invite gracieusement à la premiÚre rencontre du réseau « SI et usages ».

vendredi 21 novembre 2008 par : admin

Mercredi 3 dĂ©cembre (14h-18h30), Documental -l’observatoire im-pertinent des TIC- lance RĂ©SIUs (le rĂ©seau « SI et Usages ») un rĂ©seau de praticiens des SystĂšmes d’Information(*) qui cherchent Ă  comprendre et Ă©changer sur les usages des SI.

Dans un espace dĂ©diĂ© aux TIC et Ă  l’innovation, Ă  la Bourse du Commerce de Paris :

– Vous retrouvez ou dĂ©couvrez Documental et ses

pouvez consulter le programme de la manifestation sur www.documental.com

(*) DSI, responsable Ă©tudes, architecte, organisateur, responsable d’exploitation, responsable web, chef de projet



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