L’Assemblée Générale de l’association a été suivie d’une conférence sur la gestion de crise au cours de laquelle nous avons entendu Jean-Luc Wybo, enseignant-chercheur du Centre de recherche sur les Risques et les Crises, Mines ParisTech et Eric Wiatrowski, Chief Information Security Officer d’Orange Business Services.
Jean-Luc Wybo a présenté les singularités de la gestion de crise et a mené les débats sur des cas de continuité d’activité autour des Technologies de l’Information, avec retours d’expérience d’Orange Business Services.
Nous avons pu profiter du contenu académique, nourri de nombreux exemples issus de la longue expérience de Jean-Luc Wybo sur des crises de tout ordre ainsi que des cas rapportés par Eric Wiatrowski, issus des activiés d’Orange Business Services.
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La réunion d’avril nous a offert l’occasion, et le vif plaisir, d’écouter Sylvain MEISSONNIER du groupe COURLANCY, qui nous a fait part de sa perception des DSI, de leurs attitudes, expressions et relations avec leurs collègues.
La vision de M. MEISSONNIER est assise sur son parcours de DRH/DG, et son regard de recruteur et de Dirigeant nous a ensuite amené sur la question des mutations de DSI vers DG.
L’évolution du Projet Professionnel d’un DSI vers une Direction Générale, requiert un certain nombre de pré-requis qui relèvent :

• de la place des systèmes d’information dans la transformation numérique et la stratégie de développement de l’entreprise ;
• du langage commun nécessaire pour s’ouvrir largement sur l’entreprise dans sa globalité, s’exprimer et être compris au-delà du 0/1 ;
• de l’image véhiculée par les DSI sur un domaine de compétences souvent jugé réduit ;
• et enfin du pouvoir des DSI, détenteurs d’une expertise et d’une maîtrise qui peut effrayer.

M. MEISSONNIER a parfaitement su attirer l’auditoire vers des champs de réflexion plutôt nouveaux. L’intérêt de l’audience et la  richesse des débats a montré la pertinence et la justesse de l’exposé.

Cet exposé a été construit avec acuité, franchise, humour, et surtout une grande sensibilité aux relations humaines & interpersonnelles, sensibilité dont parfois les DSI seraient considérés comme économes…
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L’ANDSI a participé au congrès Big Data 2014 turning the data deluge into decisions, à Paris, cf. site du congrés.

Congrès Big Data

Le 11 mars, Christophe MERCKENS, DSI de Devoteam et Olivier PARIS, DSI d’Olympus France SAS – tous deux membres de l’ANDSI, nous ont fait partager leur expérience des RSE.
Un RSE étend la collaboration dans et au delà des frontières de la firme, dans un principe de subsidiarité de la publication d’information et d’unicité de sa localisation.
L’accès au RSE doit devenir un réflexe quotidien, pénétrer les process, les opérations, et même le vocabulaire, ainsi chez Devoteam, les personnes se Weezent-elles des documents, du nom du RSE, Weez.
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Le Center for Digital Transformation de l’Université de Californie a sollicité l’ANDSI pour participer à son enquête sur la transformation numérique.

Quatre technologies majeures ont été identifiées, cloud, réseaux sociaux, mobilité, Big Data & analytique et sont étudiées en ce qu’elles changent et parfois transforment le business.
L’étude cherche à apprécier l’ampleur de l’adoption de ces technologies par les entreprises des adhérents, dans quels département ou métier elles y sont utilisées, et, à l’heure actuelle, quels facteur facilitent le changement et quels avantages tangibles en sont tirés.
Les résultats, courant 2014, incluront un parangonnage, par industrie, des technologies et des usages numériques ainsi qu’une enquête sur les dirigeants.

Thomas Germain, DSI de Spie Batignolles et membre de l’Association et Eric Courtin, directeur commercial, serveurs et stockage d’IBM, ont exposé leur expérience commune faisant suite à un schéma directeur ambitieux et une solution intégrée qui connut une détérioration notoire de ses performances applicatives.
La dégradation des performances « acceptées », la saturation observée et les insuffisances fonctionnelles perçues ont conduit à une crise entre les deux sociétés, que les deux acteurs ont résolu ensemble.
Les enseignements reviennent à savoir comment actionner les bons leviers entre clients et fournisseurs ; réaliser l’ampleur du problème et identifier tant les points de leviers que les multiples parties prenantes, des deux côtés.
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Le 10 décembre, Jean-Jacques FRADET, ancien responsable du pilotage de la performance des Systèmes d’Information de la Société Générale, aidé d’Eric BRITZ, DG de PROFECI, nous a expliqué l’apport de la Gestion de Patrimoine Applicatif sur la performance d’un SI dirigé par 700 DSI, composé de milliers d’applications représentant des milliards d’Euro d’investissement.
L’exposé, clair, concret et reposant sur une réelle vision du SI, nous a présenté la démarche d’inventaire, sur de nombreux points a analogue avec la gestion de parc immobilier, et les modifications de gouvernance, notamment sur les sujets de rationalisation vs adaptation entre DSI groupe et métiers locaux, la segmentation de la maintenance pour sanctuarisation de certains postes…
Relativement à ce cas, M. BRITZ a présenté la démarche de la MACIF, insistant davantage sur les méthodes et outils, dont les tableaux de bord.
Un exposé très intéressant, large dans des sujets eux-mêmes profond dans leurs effets, et dont le Compte-Rendu est téléchargeable et librement distribuable.

Le 12 novembre, l’ANDSI a organisé une conférence sur la Cyber Sécurité, dans les locaux du Sénat, et sous le parrainage de Jean-Marie Bockel, sénateur et ancien ministre.
Pierre Delort a ouvert la conférence par la première phrase du Fil de l’Epée, un des écrits majeurs de Charles de Gaulle ; « L’action de guerre revêt essentiellement le caractère de la contingence. »
80 ans après, les DSI des Opérateurs d’Importance Vitale se préparent à la défense des intérêts fondamentaux de la nation.
Quel sera le caractère de leurs actions de Cyber Défense ?
3 personnes vont nous éclairer.
Tout d’abord le sénateur Bockel, sans lequel cette conférence n’aurait pu avoir lieu, merci M. le Sénateur (Compte-Rendu).
Puis Stéphane Sciacco, de la Direction de la sécurité d’Orange Business Service interviendra sur les progrès réalisés en Cyber Défense à travers la mise en œuvre d’un Security Operation Center, mise en œuvre qu’il a lui-même réalisée, et peut-être les limites constatées (Compte-Rendu & présentation).
Enfin Jocelyn Dalle, de l’OCLCTIC conclura sur le quand, auprès de qui & quoi faire en cas d’évènement indésirable Mme Maldonaldo, chef de l’OCLCTIC ayant été appelée à l’étranger aujourd’hui, il assurera, ce dont je le remercie, l’intégralité de la présentation (Compte-Rendu).
Monsieur le Sénateur, Merci de bien vouloir ouvrir la conférence….
L’assistance, composée des membres de l’association, de professionnels de la fonction SI, de la sécurité SI, et de la sécurité publique ainsi que des représentants du monde académique et politique a largement participé aux débats. Un cocktail a permis de les compléter par des échanges plus personnels.
Les présentations et les comptes rendus (cf. ci-avant) sont téléchargeables et librement distribuables.

Le 10 septembre, deux membres du Storage Networking Industry Association (SNIA) ont présenté l’état de l’art sur le stockage, en particulier le NAS (Network Attached Storage) d’entreprise, solution évolutive en capacité et en performance, autorisant la connexion de plusieurs milliers d’utilisateurs simultanés.
Un exposé très expert, mené par Peter Long, Storage Enterprise Technologist de la société DELL sur les approches Scale-up, Scale-out & massive Scale-out, les têtes NAS, les caches, les unités SSD, la déduplication, le multi-tenancy….
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La seconde expédition du cycle d’exploration consacré au Software Asset Building (SAB) ; l’Agile parmi les équipes de la Société Générale Corporate and Investment Banking (SGCIB).
A la SGCIB, dans le cadre de ses métiers et projets, la priorisation du besoin s’effectue à chaque instant, en fonction de la valeur à délivrer. Il a ainsi fallu trouver une approche solide, proche du métier bancaire qui est en constant changement, et qui puisse répondre aux besoins de l’IT (entre le tiers et la moitié des ETP de la SGCIB) et à ceux de ses clients. L’Agile s’est imposé, après le Lean qui a permis de gagner plus de 20% de productivité.
En démarche séquentielle, dans laquelle il est estimé que la moitié du code livré ne servira jamais, le périmètre est fixé, budget et planning sont estimés. En revanche en Agile, budget et planning sont fixés, le périmètre est estimé et constamment révisé, entre autres en fonction des priorités du business…
A la SGCIB, l’évolution du développement logiciel est vue sur trois étapes successives ; Lean puis Agile puis « développement web » (Google par exemple, cf. expédition SAB 1 de novembre 2012).
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