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OPEN WORLD FORUM Paris 2008

vendredi 21 novembre 2008 par : admin

Le mouvement de l’open source est entrain de rĂ©volutionner les stratĂ©gies informatiques et l’industrie du logiciel . Ce mouvement appelĂ© FLOSS pour Free/Libre/Open Source Software est en marche et personne ne peut prĂ©dire exactement l’Ă©tendu de son champs d’action dans les annĂ©es futures . Cependant la communautĂ© active FLOSS ainsi que les acteurs majeurs du monde informatique rĂ©flĂ©chissent ensemble aux impacts et Ă  une vision projetĂ©e dans le futur jusqu’en 2020 de notre monde des technologies . En tant que patron des technologies ces reflexions sont interressantes  et laissent prĂ©sager des changements importants sur nos habitudes de consommations , de gestion budgĂ©taires et de gestion des technologies

ET vous DSI etes vous prets ?

Les 1er et 2 dĂ©cembre prochain Ă  PAris Ă  la maison de la Chimie se tiendra un ‘OPEN WORLD FORUM’  qui rĂ©unira des centaines de partenaires , quelques uns des experts FLOSS les plus reconnus et respectĂ©s et 160 speakers venant de 20 pays differents .

C’est une opportunitĂ© unique de

DĂ©couvrir les dernieres tendances et technologies

Explorer le futur du FLOSS autour de débats et recommendations ( la premiere FLoss Road map jamais tentée qui propose une vision à horizon 2020 de ce que sera notre monde des technologies ! )

Partager les experiences  des uns ert des autres

Construire un reseau professionel ( CIO/DSI/Architectes/Developpeurs /communauté Etc)

Je suis persuadĂ©e que vous vous interrogez sur l’open-source ! D’ailleurs etes vous certains que l’open-source n’a pas dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  penĂ©trer l’enceinte de votre entreprise ?

Personnellement en tant que DSI utilisateur depuis longtemps de l’open-source et en tant que membre de l’ANDSI , je me suis impliquĂ©e dans les reflexions preparatoires Ă  cet evenement mondial afin de sortir une Road MAP rĂ©aliste et je vous garantie que le  rĂ©sultat sera surprenant …..

Pour plus d’information sur cet evenement et pour vous inscrire www.openworldforum.org

Documental vous invite gracieusement à la premiÚre rencontre du réseau « SI et usages ».

vendredi 21 novembre 2008 par : admin

Mercredi 3 dĂ©cembre (14h-18h30), Documental -l’observatoire im-pertinent des TIC- lance RĂ©SIUs (le rĂ©seau « SI et Usages ») un rĂ©seau de praticiens des SystĂšmes d’Information(*) qui cherchent Ă  comprendre et Ă©changer sur les usages des SI.

Dans un espace dĂ©diĂ© aux TIC et Ă  l’innovation, Ă  la Bourse du Commerce de Paris :

– Vous retrouvez ou dĂ©couvrez Documental et ses

pouvez consulter le programme de la manifestation sur www.documental.com

(*) DSI, responsable Ă©tudes, architecte, organisateur, responsable d’exploitation, responsable web, chef de projet


Quelle valeur juridique pour un nom de domaine?

jeudi 30 octobre 2008 par : admin

La jurisprudence paraĂźt aujourd’hui avoir Ă©rigĂ© le nom de domaine au rang des signes distinctifs parmi lesquels on compte la dĂ©nomination sociale, l’enseigne ou le nom commercial. La consĂ©quence de cette qualification n’est pas neutre dĂšs lors qu’elle permet d’agir contre l’utilisation d’un autre nom de domaine, d’une dĂ©nomination et mĂȘme d’une marque postĂ©rieure identique ou similaire au nom de domaine enregistrĂ©.
Pour bĂ©nĂ©ficier de cette protection spĂ©cifique, certaines conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies :
– Le nom de domaine doit ĂȘtre distinctif, c’est-Ă -dire arbitraire par rapport aux services proposĂ©s sous l’adresse Internet correspondante
– il doit ĂȘtre exploitĂ©,
– un risque de confusion entre les signes doit pouvoir ĂȘtre dĂ©montrĂ©.
C’est selon ces critĂšres que la Cour d’appel de Douai a jugĂ© que la rĂ©servation pour un site consacrĂ© aux bois tropicaux d’un nom de domaine « bois-tropicaux.com » reproduisant quasi-identiquement le nom de domaine « Boistropicaux.com » d’un site concurrent n’était pas constitutive d’une faute, alors que le nom de domaine premier ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un signe distinctif, dĂšs lors qu’Ă©voquant l’objet mĂȘme du site, il est directement descriptif et s’apparente Ă  un mot-clĂ© comme ceux utilisĂ©s pour effectuer une requĂȘte auprĂšs d’un moteur de recherche, pour naviguer sur Internet (CA Douai, 9 septembre 2002).
De mĂȘme, un nom de domaine antĂ©rieur peut ĂȘtre opposĂ© Ă  une marque sur le fondement de l’article 711-4 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle lorsqu’il est distinctif et exploitĂ© pour une activitĂ© identique ou similaire aux produits et service visĂ©s par cette marque (Tribunal de Grande Instance du Mans, 17 novembre 1999 et Cass. com, 13 dĂ©cembre 2005).

Droit de l’informatique et des libertĂ©s

jeudi 30 octobre 2008 par : admin

Alors que le traitement de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel doit faire l’objet (sauf cas de dispense) d’une dĂ©claration auprĂšs de la Commission Nationale de I’informatique et des LibertĂ©s, dans une dĂ©cision rĂ©cente, prise en rĂ©fĂ©rĂ©, le Tribunal de grande Instance de Paris a jugĂ© que le nom patronymique n’était pas Ă  l’évidence une donnĂ©e Ă  caractĂšre personnel. En l’espĂšce, le nom patronymique du plaignant Ă©tait diffusĂ© sur un site gĂ©nĂ©alogique ainsi que reproduit sur divers produits commercialisĂ©s via ce site web. En revanche, le nom et le prĂ©nom du plaignant n’y figuraient pas. Par ailleurs, d’autres personnes que lui portait le mĂȘme nom patronymique. Le Tribunal a donc jugĂ© qu’il n’était pas dĂ©montrĂ© Ă  l’évidence (Ă©vidence qui doit s’imposer au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s) que le demandeur pouvait se trouver, sur le site incriminĂ©, identifiĂ©, directement ou indirectement, par rĂ©fĂ©rence Ă  un ou plusieurs Ă©lĂ©ments lui Ă©tant propres (Tribunal de grande instance de Paris Ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© 22 septembre 2008).

Droit de l’informatique et des libertĂ©s

jeudi 30 octobre 2008 par : admin

Alors que le traitement de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel doit faire l’objet (sauf cas de dispense) d’une dĂ©claration auprĂšs de la Commission Nationale de I’informatique et des LibertĂ©s, dans une dĂ©cision rĂ©cente, prise en rĂ©fĂ©rĂ©, le Tribunal de grande Instance de Paris a jugĂ© que le nom patronymique n’était pas Ă  l’évidence une donnĂ©e Ă  caractĂšre personnel. En l’espĂšce, le nom patronymique du plaignant Ă©tait diffusĂ© sur un site gĂ©nĂ©alogique ainsi que reproduit sur divers produits commercialisĂ©s via ce site web. En revanche, le nom et le prĂ©nom du plaignant n’y figuraient pas. Par ailleurs, d’autres personnes que lui portait le mĂȘme nom patronymique. Le Tribunal a donc jugĂ© qu’il n’était pas dĂ©montrĂ© Ă  l’évidence (Ă©vidence qui doit s’imposer au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s) que le demandeur pouvait se trouver, sur le site incriminĂ©, identifiĂ©, directement ou indirectement, par rĂ©fĂ©rence Ă  un ou plusieurs Ă©lĂ©ments lui Ă©tant propres (Tribunal de grande instance de Paris Ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© 22 septembre 2008).

Droit : COMMUNICATION ELECTRONIQUE

jeudi 30 octobre 2008 par : admin

La loi du 29 juin 1881 sur la libertĂ© de la presse prĂ©voit qu’une action contre une infraction de presse (diffamation, injure) doit ĂȘtre engagĂ©e dans un dĂ©lai maximum de trois mois suivant la premiĂšre publication de l’information litigieuse. AprĂšs quelques hĂ©sitations, depuis l’arrĂȘt de principe de la cour de cassation du 27 novembre 2001, ce dĂ©lai de prescription s’applique Ă©galement aux publications sur internet (blog, site web journaux en ligne) :

« lorsque des poursuites pour l’une des infractions prĂ©vues par la loi sont engagĂ©es Ă  raison de la diffusion sur le rĂ©seau Internet, d’un message figurant sur un site, le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription de l’action publique prĂ©vu par l’article 65 de la loi du 29 juillet 1881 doit ĂȘtre fixĂ© Ă  la date du premier acte de publication ; que cette date est celle Ă  laquelle le message a Ă©tĂ© mis pour la premiĂšre fois Ă  la disposition des utilisateurs ».

RĂ©cemment, le Tribunal de commerce de Tulle s’inscrit dans la droite ligne de cette jurisprudence s’agissant de la mise en ligne d’information Ă  caractĂšre raciste sur un blog. Pour le Tribunal : « La mise en ligne sur Internet d’un texte publiĂ© sur un blog est constitutive d’un seul acte matĂ©riel qui, s’il est susceptible de causer une atteinte prolongĂ©e dans le temps, n’en est pas pour autant rĂ©itĂ©rĂ© par le seul maintien de la publication » de sorte que de dĂ©lai de prescription court Ă  compter de la date Ă  laquelle l’information a Ă©tĂ© mise pour la premiĂšre fois Ă  disposition des utilisateurs.
Il apporte cependant une prĂ©cision de taille : La modification de l’article concernĂ© par l’incrimination fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription, la modification s’analysant comme une nouvelle publication (TGI de Tulle, 8 septembre 2008).

Jean-Pierre Delvaux: jeune certifié CGEIT !

lundi 27 octobre 2008 par : admin

Jean-Pierre delvaux

J’avais eu le 16 janvier 2007 le pĂ©rilleux honneur de prĂ©senter Ă  l’ANDSI une confĂ©rence sur le thĂšme « COBIT. Le rĂ©fĂ©rentiel de la gouvernance du systĂšme d’information. PrĂ©sentation, principes de mise en oeuvre et perspectives ». J’avais beaucoup apprĂ©ciĂ© la rĂ©activitĂ© de l’auditoire et je pense qu’il avait perçu mon investissement sur le sujet. Depuis j’ai continuĂ© mes activitĂ©s professionnelles liĂ©es Ă  ce thĂšme en tant qu’IngĂ©nieur-conseil.

Il n’est donc pas tout Ă  fait surprenant que mon attention se soit portĂ©e sur la nouvelle certification dite CGEIT (Certified in the Governance of Enterprise IT), organisĂ©e par l’ISACA (l’organisme qui gĂšre COBIT), qui est « destinĂ©e aux professionnels, afin de reconnaĂźtre leurs connaissances et leur mise en Ɠuvre des principes de la gouvernance du systĂšme d’information et l’application des bonnes pratiques correspondantes ».

Au-delĂ  de la dimension connaissance, cette certification met fortement l’accent sur la reconnaissance de la capacitĂ© Ă  mettre en Ɠuvre une gouvernance des SI.

Cette certification peut ĂȘtre obtenue moyennant la rĂ©ussite d’un examen sur les travaux de l’IT Governance Institute; dont la premiĂšre occurrence aura lieu en dĂ©cembre 2008.

En ce qui me concerne, j’ai optĂ© pour l’obtention de la certification via le programme de parrainage; cela correspond mieux Ă  mon Ă©tat d’esprit qui est orientĂ© vers la mise en oeuvre.

A cet effet, j’ai du fournir les preuves de l’expĂ©rience acquise et une description de mon activitĂ© passĂ©e liĂ©e Ă  la gouvernance des SI.

Ce fut je dois le dire un exercice intĂ©ressant. Il m’a obligĂ© Ă  recadrer dans une structure forte proposĂ©e par l’ISACA (cadre de rĂ©fĂ©rence de la gouvernance du SI, alignement stratĂ©gique, fourniture de valeur, gestion du risque, gestion des ressources, mesure de la performance) mon activitĂ© professionnelle des 8 derniĂšres annĂ©es.

Mais surtout ce fut l’occasion de rĂ©unir le tĂ©moignage de mon activitĂ© sur ces domaines de mes anciens responsables hiĂ©rarchiques de l’époque, le VP Business Transformation et CIO d’Usinor d’abord et le CIO d’Arcelor ensuite. Ainsi que celui, plus rĂ©cent, du DSI de SMABTP, mon client en tant qu’IngĂ©nieur-conseil. Je tiens d’ailleurs Ă  les remercier tous les trois Ă  nouveau !

RĂ©sultat des courses : j’ai obtenu cette certification CGEIT de l’ISACA en date du 18 septembre 2008. Me voila donc jeune certifié !

Pour ceux qui sont intéressés, voir http://www.isaca.org/cgeit.

Ha! La CNIL !

mardi 14 octobre 2008 par : admin

Notre rĂ©union de septembre Ă  l’ANDSI portait sur le thĂšme des 30 ans de la CNIL ! L’occasion de faire un point prĂ©cis sur les nouvelles rĂ©glementations en vigueur … Pas sur que toute notre assemblĂ©e soit parfaitement au fait et irrĂ©prochable dans ses dĂ©clarations Ă  la CNIL . Maintenant plus d’excuses , nous savons …

La rĂ©union a Ă©tĂ© formidable , animĂ©e , vivante et captivante … ce qui n’est jamais gagnĂ© sur un sujet de droit ..  nos intervenantes ont Ă©tĂ© parfaites , adaptant leurs discours Ă  notre assemblĂ©e de DSI . Un grand merci et bravo pour nos invitĂ©es  Françoise Collin , Diane Wallon-Toussaint ( notre photo) avocates Ă  la cour et spĂ©cialistes dans le droit informatique, droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, droit des affaires , droit des marchĂ©s public .Pour toutes questions n’hĂ©sitez pas Ă  leur demander conseil , adresses mails f.collin@fcollin-avocat.com ;dwalon@winlex.fr Françoise Collin et Diane Wallon

Apres cette rĂ©union enrichissante , comme Ă  notre habitude , la soirĂ©e s’est poursuivie par l’apĂ©ro et le diner , moment d’Ă©changes priviligiĂ© entre DSI … c’est toujours un vrai plaisir … regardez nos mines rĂ©jouies ! Bon une petite critique quand mĂȘme … Il faudrait mĂ©langer d’avantage les gĂ©nĂ©rations …..

réunion Septembre 2008Reunion Septembre 2008Réunion Septembre 2008Reunion Septembre 2008Réunion Septembre 2008Reunion Septembre 2008

Prochaine RĂ©union ANDSI le 4 novembre 2008

lundi 13 octobre 2008 par : admin

Chez Jenny (1)Chers Amis ,

Notre prochaine réunion ANDSI se tiendra le 4 novembre 2008 dans un endroit encore inconnu de notre association  » Chez Jenny » voir photos jointes .

C’est donc avec grand plaisir que nous vous invitons Ă  decouvrir ce lieu et le theme de notre rĂ©union sera

L’intelligence Ă©conomique

Presentation de

RĂ©gis DELAYAT

RĂ©gis Delayat a 54 ans, il est ingĂ©nieur de formation, il dirige l’Informatique du Groupe SCOR, 1er rĂ©assureur français et 5Ăšme mondial, depuis 1992. Depuis quelques annĂ©es, la DSI s’est complĂ©tĂ©e de deux autres services, une structure de maĂźtrise d’ouvrage spĂ©cialisĂ©e en rĂ©assurance, et une Ă©quipe d’Intelligence Economique. Il va nous en expliquer les raisons, le rapport entre Informatique et Intelligence Economique, et plus gĂ©nĂ©ralement, comment l’IE se matĂ©rialise au sein du groupe SCOR. Membre depuis quelques annĂ©es de notre association, RĂ©gis a Ă©tĂ© Ă©lu DSI de l’annĂ©e 2007 pour la catĂ©gorie Banque – Assurance – Finance.
Notre reunion commencera à 19H00  !!!

Adresse Chez Jenny :

39 rue du temple – 75009 Paris

Merci de confirmer votre presence Ă  l’adresse sec.general@andsi.fr

DROIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

lundi 13 octobre 2008 par : admin

DROIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES:  

Une nouvelle pierre apportĂ©e Ă  la construction de l’équilibre entre les droits de l’entreprise et les droits du salariĂ© dans le domaine de l’utilisation des moyens technologiques mis Ă  disposition du salariĂ© par l’employeur.

Dans son arrĂȘt du 9 juillet 2008, la Cour de cassation a posĂ© le principe selon lequel l’employeur pouvait lĂ©gitimement rechercher les sites internet consultĂ©s par un salariĂ© depuis son poste informatique, sans que le salariĂ© en soit informĂ© ou soit appelĂ© Ă  assister Ă  cette inspection.

Dans cette affaire un salariĂ© utilisait, abondamment et Ă  des fins personnelles (plus de 4 heures pas jour), les outils technologiques mis Ă  sa disposition par son employeur, notamment pour se connecter Ă  divers sites internet. L’employeur, en inspectant le contenu de son poste Ă  l’insu de l’intĂ©ressĂ©, a dĂ©couvert cette utilisation, dont il a considĂ©rĂ©, au regard de son ampleur, qu’elle Ă©tait abusive.  Il a en consĂ©quence licenciĂ© l’intĂ©ressĂ© pour faute grave.

Pour contester son licenciement l’intĂ©ressé  soutenait que l’employeur ne pouvait, sauf risque ou Ă©vĂ©nement particulier, rechercher les sites internet consultĂ©s par un salariĂ© en inspectant le disque dur de l’ordinateur mis Ă  sa disposition par la sociĂ©tĂ© qu’en prĂ©sence de ce dernier ou celui-ci dĂ»ment appelĂ©.

La Cour de Cassation a rejetĂ© cette argumentation en jugeant « Mais attendu que les connexions Ă©tablies par un salariĂ© sur des sites internet pendant son temps de travail grĂące Ă  l’outil informatique mis Ă  sa disposition par son employeur pour l’exĂ©cution de son travail sont prĂ©sumĂ©es avoir un caractĂšre professionnel de sorte que l’employeur peut les rechercher aux fins de les identifier, hors de sa prĂ©sence ».

Quoique l’arrĂȘt n’ait pas abordĂ© la question puisqu’elle n’était pas soulevĂ©e, il parait cependant prudent d’inclure dans les chartes internet une mention relative au droit que se rĂ©serve l’employeur  de procĂ©der Ă  de telles inspections.

On connait en effet le principe posĂ© par cette mĂȘme juridiction en matiĂšre de loyautĂ© dans les moyens de preuve pouvant ĂȘtre utilisĂ©s par une partie Ă  un procĂšs pour Ă©tablir ses prĂ©tentions.

En se basant sur ce principe, les tribunaux Ă©cartent les dispositifs mis en Ɠuvre par les employeurs qui n’ont pas Ă©tĂ© portĂ©s Ă  la connaissance de leurs salariĂ©s.

Or la loyautĂ© de la preuve suppose l’information du salariĂ© sur la possibilitĂ© que l’employeur  se rĂ©serve de procĂ©der Ă  de telles inspections des connexions internet des salariĂ©s.


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