17 décembre 2008 par admin
Comme je change rĂ©guliĂšrement de mission, j’ai rĂ©guliĂšrement l’occasion de voir des mises en Ćuvre de Plan de Reprise d’activitĂ©, soit comme acteur, soit comme spectateur attentif.
Deux tendances se dégagent pour mener à bien un projet PRA :
- conduire le projet en prenant l’architecture comme fil conducteur
- conduire le projet en prenant le service Ă restaurer comme fil conducteur
Un PRA vu comme un Plan de Reprise d’Architecture
Ce genre d’approche est typique d’un projet de techniciens et il a l’avantage d’apparaĂźtre comme simple : « on dispose de machines et de composants logiciels, sauvegardons-le et sachons les restaurer, nous aurons un PRA ».
Lorsque l’application est bien isolĂ©e du reste du SI (pas de mutualisation et pas de flux de donnĂ©s), cette approche est effectivement simple Ă mettre en oeuvre et elle aboutit au succĂšs de l’objectif premier qui est de restaurer ce qui est nĂ©cessaire Ă la production du service informatique.
Cette approche pose cependant des problĂšmes dans le cas de mutualisation (des applications appartenant Ă plusieurs maĂźtrises d’ouvrage peuvent poser des problĂšmes d’Ă©crasement lors de restaurations successives non contrĂŽlĂ©es). Ensuite, en cas de restauration, il est nĂ©cessaire de ne pas perdre les flux de donnĂ©es qui transitaient au moment du crash, ni de les rĂ©injecter plusieurs fois Ă la restauration. Seule une vue globale cohĂ©rente du SI permet de gĂ©rer cet aspect.
Un PRA rĂ©ellement vu comme un Plan de Reprise d’ActivitĂ©, c’est Ă dire centrĂ© sur la restauration des services
Cette approche, peu courante, nĂ©cessite d’auditer les diffĂ©rents mĂ©tiers de l’entreprise et il aboutit parfois Ă des rĂ©sultats surprenants.
Tout d’abord, la production informatique en vient souvent à « redĂ©couvrir » ce qu’elle produit ; en effet, le service de production doit trop souvent porter son attention sur ce qui dysfonctionne ce qui provoque une dĂ©formation entre ce qui est important pour le mĂ©tier de l’entreprise, et ce qu’il est urgent de rĂ©tablir dans un service nominal. Lors d’une de mes missions PRA, l’informatique a eu la « surprise » de dĂ©couvrir qu’une application simple qui ne posait jamais de problĂšme Ă©tait en fait l’application dont dĂ©pendait tout le fonctionnement de l’entreprise.
Le deuxiĂšme bĂ©nĂ©fice de cette approche est de faire apparaĂźtre une priorisation des restaurations en fonction d’un calendrier : en fonction de la date du sinistre, on ne va pas restaurer les applications dans le mĂȘme ordre, chose qu’il est trĂšs important de savoir si les restaurations doivent durer plus de 24h (ce qui est rapidement le cas si le SI devient important).
Dernier Ă©lĂ©ment qui a son importance, tous les PRA que j’ai vu avoir des difficultĂ©s d’aboutissement Ă©taient des PRA techniques et le meilleur PRA (en terme de respect des dĂ©lais et de qualitĂ© finale) Ă©tait un PRA centrĂ© sur les services.
Philippe Ris
; le blog de Philippe Ris
Tags: ANDSI, DSI, PRA
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16 décembre 2008 par admin
Souvenez vous , je vous parlais de l’Ă©vĂ©nement du forum du monde libre Ă Paris les 1er et 2 dĂ©cembre 2008, et bien j’y Ă©tais ! mais pas que dans la salle , sur la scĂšne ! Et oui ! et en Anglais par dessus le marchĂ© …
ExpĂ©rience intĂ©ressante et enrichissante …. Beaucoup de personnes issues du monde du libre dans tous les domaines mais paradoxalement finalement trĂšs peu de reprĂ©sentants d’utilisateurs comme nous ! Il parait que c’est la mĂȘme chose aux USA . les DSI ne communiquent pas autour de l’open source … pourtant rien de secret .. mais en fait beaucoup pense qu’ils n’utilisent pas ou peu l’open source , et que si on posait la question aux DSI , ils seraient bien incapables de rĂ©pondre Ă cette question , car croyez moi l’open source rentre dans les entreprises d’une façon inodore certes mais rentre quand mĂȘme , et souvent Ă travers les OS ou les outils de monitoring et d’administration …. On tente l’expĂ©rience ?
Autre cet aspect , en fait beaucoup de thĂšmes ont Ă©tĂ© abordĂ©s , la formation des jeunes , Open source = l’avenir, quel modĂšle Ă©conomique pour demain , la gouvernance des SI , le vide juridique autour de l’open source etc …
Toutes les questions posĂ©es n’ont pas de rĂ©ponse aujourd’hui , mais , les contributeurs ont tentĂ©s de fabriquer une roadmap jusqu’en 2020 qui pose les questions par thĂšme et donne des recommandations , mais avec des prĂ©alables Ă la mise en Ćuvre . Cette Road map sera suivie dans le temps , et peut etre commentĂ©e Ă tout moment .
Je vous donne le lien . http://www.openworldobservatory.org/download
Je me fais l’echo du suivi de ce theme dans notre blog , n’hesitez pas Ă commenter l’article ou Ă me contacter directement pour renseignements, discussions ou participations …
Tags: DSI, FLOSS, OPEN source
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16 décembre 2008 par admin
« Facebook vous permet de partager des informations et de crĂ©er un environnement ouvert et connectĂ© au monde » peut-on lire sur la page dâaccueil du plus gros site mondial des rĂ©seaux sociaux. Le gĂ©ant serait-il en train de manger ses enfants ? Le Washington Post du 4 septembre 2008 pointe un phĂ©nomĂšne pour le moins paradoxal. Un nombre croissant de membres du rĂ©seau social voient leur profil clĂŽturĂ© Ă lâinsu de leur plein grĂ©, aprĂšs quâils ont envoyĂ© des emails Ă lâensemble de leur rĂ©seau. La raison ? Facebook les assimile Ă des spammeurs car le mĂȘme message est envoyĂ© simultanĂ©ment Ă un grand nombre de membres. Or,
le but des rĂ©seaux sociaux est prĂ©cisĂ©ment dâentretenir un rĂ©seau le plus large possible, le nombre dâamis et de contacts enregistrĂ©s Ă©tant bien souvent perçu comme synonyme dâactivitĂ© sociale intense. Face Ă une dĂ©sactivation de leur profil, les membres concernĂ©s sont Ă©berluĂ©s et furieux : « La seule chose que jâai faite, câest dâutiliser Facebook pour communiquer plus efficacement et il me semble bien que câĂ©tait fait pour ça ! », fulmine Elizabeth Coe qui a vu son profil fermĂ© aprĂšs avoir envoyĂ© un email commun Ă sa centaine dâamis. Lâutilisation de Facebook est devenue tellement rĂ©pandue que de plus en plus de membres lâutilisent Ă des fins professionnelles ou pour lâorganisation dâĂ©vĂ©nements importants : « sâil nâest plus possible de se fier Ă une source dâinformation disponible lorsque jâen ai le plus besoin, ce qui revient Ă utiliser Facebook dans sa fonction premiĂšre, jâai de sĂ©rieuses rĂ©serves pour mâen servir dĂ©sormais Ă crĂ©er des contacts. ». AprĂšs avoir passĂ© des mois Ă structurer un rĂ©seau de contacts, les utilisateurs rejetĂ©s se disent trahis par Facebook ! Ce rĂ©seau social fait ici face Ă la quadrature du cercle : devant des attaques massives de spammeurs de plus en plus importantes, le renforcement de la sĂ©curitĂ© touche des utilisateurs qui utilisent finalement « trop bien » Facebook. Le Post soulĂšve alors cette interrogation fondamentale : « face Ă de tels incidents, la question de savoir qui est possesseur du contenu créé par un membre sur un rĂ©seau social se pose de façon brĂ»lante ! »
Les entreprises (et en particulier les DSI) font face Ă une pression trĂšs importante des utilisateurs sur les thĂšmes coĂ»ts, lourdeur et contraintes sĂ©curitaires de lâinformatique dâentreprise, manque de rĂ©activité⊠comparĂ©s Ă ce que chacun peut constater sur Internet. LâĂ©cart constatĂ© est dâailleurs tel que les arguments rationnels avancĂ©s par les DSI glissent sans trouver la moindre prise.
La mĂ©saventure vĂ©cue par les nombreux facebookers ne reprĂ©sente-t-elle pas une excellente opportunitĂ© pour expliquer aux utilisateurs les contraintes de lâinformatique professionnelle ? Par exemple, faire comprendre que tout service informatique, aussi anodin soit-il en apparence -en lâoccurrence un service pour dĂ©velopper et entretenir son rĂ©seau dâamis- peut au final se rĂ©vĂ©ler, Ă lâusage, sinon stratĂ©gique du moins critique. Et quand cet outil prend une telle place dans sa
vie, ne plus pouvoir lâutiliser devient assurĂ©ment un vrai problĂšme, faute dâĂ©tude prĂ©alable sĂ©rieuse…
Quel gain de maturitĂ© pour les utilisateurs qui dĂ©couvriront alors la lĂ©gitimation incontestable des Ă©tudes prĂ©alables « bien faites », pour Ă©viter la dĂ©pendance envers un fournisseur qui peut sâinsinuer sans le moindre signal avant-coureur ; des modĂšles Ă©conomiques « raisonnablement » onĂ©reux, oĂč la propriĂ©tĂ© des donnĂ©es est traitĂ©e correctement pour permettre, par exemple, de les migrer vers un autre fournisseur en cas de problĂšme ; des contrĂŽles « raisonnables », du gestionnaire de rĂ©seau, qui doit limiter les flux indĂ©sirables pour des raisons de sĂ©curitĂ© et dâoptimisation de lâinfrastructure, mais aussi et surtout pour conserver la valeur du rĂ©seau (puisque les messages importuns dĂ©truisent la valeur du rĂ©seau). Bref, lâinformatique grand-public est peut-ĂȘtre en train de faire comprendre aux internautes les enjeux et les contraintes de lâinformatique dâentreprise. Une histoire Ă diffuser sans modĂ©ration, nâest-ce pas ? Facebook pourrait devenir lâami de tous les DSIâŠ
Tags: DSI, Facebook, Reseaux sociaux
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21 novembre 2008 par admin
Le mouvement de l’open source est entrain de rĂ©volutionner les stratĂ©gies informatiques et l’industrie du logiciel . Ce mouvement appelĂ© FLOSS pour Free/Libre/Open Source Software est en marche et personne ne peut prĂ©dire exactement l’Ă©tendu de son champs d’action dans les annĂ©es futures . Cependant la communautĂ© active FLOSS ainsi que les acteurs majeurs du monde informatique rĂ©flĂ©chissent ensemble aux impacts et Ă une vision projetĂ©e dans le futur jusqu’en 2020 de notre monde des technologies . En tant que patron des technologies ces reflexions sont interressantes et laissent prĂ©sager des changements importants sur nos habitudes de consommations , de gestion budgĂ©taires et de gestion des technologies
ET vous DSI etes vous prets ?
Les 1er et 2 dĂ©cembre prochain Ă PAris Ă la maison de la Chimie se tiendra un ‘OPEN WORLD FORUM’ qui rĂ©unira des centaines de partenaires , quelques uns des experts FLOSS les plus reconnus et respectĂ©s et 160 speakers venant de 20 pays differents .
C’est une opportunitĂ© unique de
– DĂ©couvrir les dernieres tendances et technologies
– Explorer le futur du FLOSS autour de dĂ©bats et recommendations ( la premiere FLoss Road map jamais tentĂ©e qui propose une vision Ă horizon 2020 de ce que sera notre monde des technologies ! )
– Partager les experiences des uns ert des autres
– Construire un reseau professionel ( CIO/DSI/Architectes/Developpeurs /communautĂ© Etc)
Je suis persuadĂ©e que vous vous interrogez sur l’open-source ! D’ailleurs etes vous certains que l’open-source n’a pas dĂ©jĂ commencĂ© Ă penĂ©trer l’enceinte de votre entreprise ?
Personnellement en tant que DSI utilisateur depuis longtemps de l’open-source et en tant que membre de l’ANDSI , je me suis impliquĂ©e dans les reflexions preparatoires Ă cet evenement mondial afin de sortir une Road MAP rĂ©aliste et je vous garantie que le rĂ©sultat sera surprenant …..
Pour plus d’information sur cet evenement et pour vous inscrire www.openworldforum.org
Tags: ANDSI, DSI, FLOSS, FREE, Libre, OPEN source, Poelman, Software
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21 novembre 2008 par admin

Mercredi 3 dĂ©cembre (14h-18h30), Documental -lâobservatoire im-pertinent des TIC- lance RĂ©SIUs (le rĂ©seau « SI et Usages ») un rĂ©seau de praticiens des SystĂšmes dâInformation(*) qui cherchent Ă comprendre et Ă©changer sur les usages des SI.
Dans un espace dĂ©diĂ© aux TIC et Ă lâinnovation, Ă la Bourse du Commerce de Paris :
– Vous retrouvez ou dĂ©couvrez Documental et ses
pouvez consulter le programme de la manifestation sur www.documental.com
(*) DSI, responsable Ă©tudes, architecte, organisateur, responsable dâexploitation, responsable web, chef de projetâŠ
Tags: DSI, Technologie
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30 octobre 2008 par admin
La jurisprudence paraĂźt aujourdâhui avoir Ă©rigĂ© le nom de domaine au rang des signes distinctifs parmi lesquels on compte la dĂ©nomination sociale, lâenseigne ou le nom commercial. La consĂ©quence de cette qualification nâest pas neutre dĂšs lors quâelle permet dâagir contre lâutilisation dâun autre nom de domaine, dâune dĂ©nomination et mĂȘme dâune marque postĂ©rieure identique ou similaire au nom de domaine enregistrĂ©.
Pour bĂ©nĂ©ficier de cette protection spĂ©cifique, certaines conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies :
– Le nom de domaine doit ĂȘtre distinctif, câest-Ă -dire arbitraire par rapport aux services proposĂ©s sous lâadresse Internet correspondante
– il doit ĂȘtre exploitĂ©,
– un risque de confusion entre les signes doit pouvoir ĂȘtre dĂ©montrĂ©.
Câest selon ces critĂšres que la Cour dâappel de Douai a jugĂ© que la rĂ©servation pour un site consacrĂ© aux bois tropicaux d’un nom de domaine « bois-tropicaux.com » reproduisant quasi-identiquement le nom de domaine « Boistropicaux.com » d’un site concurrent nâĂ©tait pas constitutive dâune faute, alors que le nom de domaine premier ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un signe distinctif, dĂšs lors qu’Ă©voquant l’objet mĂȘme du site, il est directement descriptif et s’apparente Ă un mot-clĂ© comme ceux utilisĂ©s pour effectuer une requĂȘte auprĂšs d’un moteur de recherche, pour naviguer sur Internet (CA Douai, 9 septembre 2002).
De mĂȘme, un nom de domaine antĂ©rieur peut ĂȘtre opposĂ© Ă une marque sur le fondement de lâarticle 711-4 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle lorsquâil est distinctif et exploitĂ© pour une activitĂ© identique ou similaire aux produits et service visĂ©s par cette marque (Tribunal de Grande Instance du Mans, 17 novembre 1999 et Cass. com, 13 dĂ©cembre 2005).
Tags: Droit, DSI, Internet, Nom de domaine
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30 octobre 2008 par admin
Alors que le traitement de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel doit faire lâobjet (sauf cas de dispense) dâune dĂ©claration auprĂšs de la Commission Nationale de Iâinformatique et des LibertĂ©s, dans une dĂ©cision rĂ©cente, prise en rĂ©fĂ©rĂ©, le Tribunal de grande Instance de Paris a jugĂ© que le nom patronymique nâĂ©tait pas Ă lâĂ©vidence une donnĂ©e Ă caractĂšre personnel. En lâespĂšce, le nom patronymique du plaignant Ă©tait diffusĂ© sur un site gĂ©nĂ©alogique ainsi que reproduit sur divers produits commercialisĂ©s via ce site web. En revanche, le nom et le prĂ©nom du plaignant nây figuraient pas. Par ailleurs, dâautres personnes que lui portait le mĂȘme nom patronymique. Le Tribunal a donc jugĂ© quâil nâĂ©tait pas dĂ©montrĂ© Ă lâĂ©vidence (Ă©vidence qui doit sâimposer au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s) que le demandeur pouvait se trouver, sur le site incriminĂ©, identifiĂ©, directement ou indirectement, par rĂ©fĂ©rence Ă un ou plusieurs Ă©lĂ©ments lui Ă©tant propres (Tribunal de grande instance de Paris Ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© 22 septembre 2008).
Tags: Droit, DSI, Internet
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30 octobre 2008 par admin
Alors que le traitement de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel doit faire lâobjet (sauf cas de dispense) dâune dĂ©claration auprĂšs de la Commission Nationale de Iâinformatique et des LibertĂ©s, dans une dĂ©cision rĂ©cente, prise en rĂ©fĂ©rĂ©, le Tribunal de grande Instance de Paris a jugĂ© que le nom patronymique nâĂ©tait pas Ă lâĂ©vidence une donnĂ©e Ă caractĂšre personnel. En lâespĂšce, le nom patronymique du plaignant Ă©tait diffusĂ© sur un site gĂ©nĂ©alogique ainsi que reproduit sur divers produits commercialisĂ©s via ce site web. En revanche, le nom et le prĂ©nom du plaignant nây figuraient pas. Par ailleurs, dâautres personnes que lui portait le mĂȘme nom patronymique. Le Tribunal a donc jugĂ© quâil nâĂ©tait pas dĂ©montrĂ© Ă lâĂ©vidence (Ă©vidence qui doit sâimposer au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s) que le demandeur pouvait se trouver, sur le site incriminĂ©, identifiĂ©, directement ou indirectement, par rĂ©fĂ©rence Ă un ou plusieurs Ă©lĂ©ments lui Ă©tant propres (Tribunal de grande instance de Paris Ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ© 22 septembre 2008).
Tags: Droit, DSI, Internet
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30 octobre 2008 par admin
La loi du 29 juin 1881 sur la libertĂ© de la presse prĂ©voit quâune action contre une infraction de presse (diffamation, injure) doit ĂȘtre engagĂ©e dans un dĂ©lai maximum de trois mois suivant la premiĂšre publication de lâinformation litigieuse. AprĂšs quelques hĂ©sitations, depuis lâarrĂȘt de principe de la cour de cassation du 27 novembre 2001, ce dĂ©lai de prescription sâapplique Ă©galement aux publications sur internet (blog, site web journaux en ligne) :
« lorsque des poursuites pour lâune des infractions prĂ©vues par la loi sont engagĂ©es Ă raison de la diffusion sur le rĂ©seau Internet, dâun message figurant sur un site, le point de dĂ©part du dĂ©lai de prescription de lâaction publique prĂ©vu par lâarticle 65 de la loi du 29 juillet 1881 doit ĂȘtre fixĂ© Ă la date du premier acte de publication ; que cette date est celle Ă laquelle le message a Ă©tĂ© mis pour la premiĂšre fois Ă la disposition des utilisateurs ».
RĂ©cemment, le Tribunal de commerce de Tulle sâinscrit dans la droite ligne de cette jurisprudence sâagissant de la mise en ligne dâinformation Ă caractĂšre raciste sur un blog. Pour le Tribunal : « La mise en ligne sur Internet dâun texte publiĂ© sur un blog est constitutive dâun seul acte matĂ©riel qui, sâil est susceptible de causer une atteinte prolongĂ©e dans le temps, nâen est pas pour autant rĂ©itĂ©rĂ© par le seul maintien de la publication » de sorte que de dĂ©lai de prescription court Ă compter de la date Ă laquelle lâinformation a Ă©tĂ© mise pour la premiĂšre fois Ă disposition des utilisateurs.
Il apporte cependant une prĂ©cision de taille : La modification de lâarticle concernĂ© par lâincrimination fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription, la modification sâanalysant comme une nouvelle publication (TGI de Tulle, 8 septembre 2008).
Tags: Droit, DSI, Internet, Liberté de la presse, Publication
Publié dans ANDSI, Droit et Informatique |
27 octobre 2008 par admin

Jâavais eu le 16 janvier 2007 le pĂ©rilleux honneur de prĂ©senter Ă lâANDSI une confĂ©rence sur le thĂšme « COBIT. Le rĂ©fĂ©rentiel de la gouvernance du systĂšme dâinformation. PrĂ©sentation, principes de mise en oeuvre et perspectives ». Jâavais beaucoup apprĂ©ciĂ© la rĂ©activitĂ© de lâauditoire et je pense quâil avait perçu mon investissement sur le sujet. Depuis jâai continuĂ© mes activitĂ©s professionnelles liĂ©es Ă ce thĂšme en tant quâIngĂ©nieur-conseil.
Il nâest donc pas tout Ă fait surprenant que mon attention se soit portĂ©e sur la nouvelle certification dite CGEIT (Certified in the Governance of Enterprise IT), organisĂ©e par lâISACA (lâorganisme qui gĂšre COBIT), qui est « destinĂ©e aux professionnels, afin de reconnaĂźtre leurs connaissances et leur mise en Ćuvre des principes de la gouvernance du systĂšme dâinformation et lâapplication des bonnes pratiques correspondantes ».
Au-delĂ de la dimension connaissance, cette certification met fortement lâaccent sur la reconnaissance de la capacitĂ© Ă mettre en Ćuvre une gouvernance des SI.
Cette certification peut ĂȘtre obtenue moyennant la rĂ©ussite dâun examen sur les travaux de lâIT Governance Institute; dont la premiĂšre occurrence aura lieu en dĂ©cembre 2008.
En ce qui me concerne, jâai optĂ© pour lâobtention de la certification via le programme de parrainage; cela correspond mieux Ă mon Ă©tat dâesprit qui est orientĂ© vers la mise en oeuvre.
A cet effet, jâai du fournir les preuves de lâexpĂ©rience acquise et une description de mon activitĂ© passĂ©e liĂ©e Ă la gouvernance des SI.
Ce fut je dois le dire un exercice intĂ©ressant. Il mâa obligĂ© Ă recadrer dans une structure forte proposĂ©e par lâISACA (cadre de rĂ©fĂ©rence de la gouvernance du SI, alignement stratĂ©gique, fourniture de valeur, gestion du risque, gestion des ressources, mesure de la performance) mon activitĂ© professionnelle des 8 derniĂšres annĂ©es.
Mais surtout ce fut lâoccasion de rĂ©unir le tĂ©moignage de mon activitĂ© sur ces domaines de mes anciens responsables hiĂ©rarchiques de lâĂ©poque, le VP Business Transformation et CIO dâUsinor dâabord et le CIO dâArcelor ensuite. Ainsi que celui, plus rĂ©cent, du DSI de SMABTP, mon client en tant quâIngĂ©nieur-conseil. Je tiens dâailleurs Ă les remercier tous les trois Ă nouveau !
RĂ©sultat des courses : jâai obtenu cette certification CGEIT de lâISACA en date du 18 septembre 2008. Me voila donc jeune certifié !
Pour ceux qui sont intéressés, voir http://www.isaca.org/cgeit.
Tags: ANDSI, CGEIT, COBIT, Delvaux, DSI, ISACA
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