Michel Safars, Partner d’IT-Translation (SociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e Ă la valorisation de la recherche, créé Ă l’initiative de l’INRIA et de la Caisse des DĂ©pĂ´ts) et professeur de stratĂ©gie et d’entrepreneurship Ă HEC a complĂ©tĂ© et conclu les sept Ă©tapes du cycle consacrĂ© Ă l’innovation.
Ces 7 rencontres, en Genchi Gembutsu, de centres d’innovation d’entreprise (Generali, Total, SNCF, Microsoft, Lagardère, Inserm et ADP ) nous ont permis d’aborder diffĂ©rentes formes d’innovation ; innovation au niveau de la firme, Generali, de la fonction SI, Total, d’un produit, SNCF/TGV, puis de voir la politique d’innovation de Microsoft, le niveau « groupe » et l’ouverture vers les entreprises naissantes (Lagardère Group) le management très particulier d’Ă©quipes de recherche, notamment sous influence du Big Data (UnitĂ© 900, Inserm) , et enfin sur la plate-forme d’Orly, avec les Ă©quipes ADP.
Michel Safars, a prĂ©sentĂ©, de manière très pĂ©dagogique des idĂ©es souvent iconoclastes nous amenant au « DSI tel qu’il ne s’est peut ĂŞtre jamais vu« , titre de sa confĂ©rence. Montrant de nombreux exemples, il a prĂ©sentĂ© le dilemme de « l’innovateur », la dynamique, les difficultĂ©s et l’utilitĂ© des start-ups pour la fonction SI.
Il a ensuite engagĂ© un dĂ©bat nourri avec la salle sur les intĂ©rĂŞts Ă affecter une part du budget SI Ă des achats, en Ă©conomie de certaines règles (pĂ©rennitĂ©, soliditĂ©…) de sĂ©lection de fournisseurs.
Il a enfin dĂ©battu, avec clartĂ©, conviction et intelligence des situations, de l’intĂ©rĂŞt, pour les firmes et l’Ă©conomie, de relations prĂ©coces avec les firmes innovantes (dans leur phase de crĂ©ation). L’influence du DSI sur l’innovation s’est trouvĂ©e de ce fait placĂ©e au delĂ de son entreprise, et les DSI prĂ©sents se sont vus dès lors comme (parfois) agents Ă©conomiques et sociĂ©taux.