Deux acteurs nous ont fait bénéficier de leur expérience le 8 septembre dernier ; DELVILLE Management et FINAXIM.
Anthony BARON, co-fondateur de DELVILLE, cabinet de management de transition crĂ©e en 2010, a prĂ©sentĂ© « Enjeux et perspectives du management de transition en France pour les DSI ». A ce jour, les missions menĂ©es concernent les DAF et les DRH pour plus de 50% et seulement 10% les directions des systĂšmes dâinformation, commerciale ou marketing.
Le besoin dâun manager de transition se rĂ©vĂšle principalement en situation dâurgence managĂ©riale
AidĂ© de sa filiale anglaise, DELVILLE a menĂ© une enquĂȘte sur le management de transition. Les rĂ©ponses de 800 entreprises montrent que le marchĂ© est plus mature dans les pays anglo-saxons. Hormis le taux de recours Ă de la transition (35% en France vs 54% en GB) les rĂ©ponses sont quasiment identiques sur le contexte de lâentreprise, la durĂ©e de la mission, la perception et lâimage du manager de transition. Il faut noter cependant que la moitiĂ© en France concerne le top management alors quâen angleterre, les trois-quarts sont des besoins de middle management. Les rĂ©sultats de lâenquĂȘte montrent que le pourcentage de DSI de transition est faible. Par contre les missions dites âautresâ concernent principalement des demandes inscrites dans le pĂ©rimĂštre de la DSI (projets ERP ou projets que la DSI en place ne peut mener par manque d’effectifs).
Le manager de transition est une personne de plus de 50 ans. Cela peut ĂȘtre un choix personnel de fin carriĂšre (structure en propre ). DELVILLE utilise 3 sociĂ©tĂ©s de portage, au choix du candidat.
Emmanuel de PREMONT, PrĂ©sident de FINAXIM et StĂ©phane ASTRUC, Directeur associĂ© sont ensuite intervenus sur la « Pertinence de la DSI Ă temps partagĂ© aujourdâhui ? »
Finaxim est un réseau national de 55 experts intervenant principalement pour des postes de DAF ou de DRH dans des sociétés de taille moyenne (PME, TPE ou ETI). Depuis 2015, Finaxim propose une activité de temps partagé pour les DSI.
Avec une clientĂšle potentielle de 200.000 entreprises, le besoin de soutien dâexperts qualifiĂ©s se fait sentir dans des situations de crise, de stabilisation, de crĂ©ation ou de croissance de lâentreprise.
Le temps partagĂ© doit ĂȘtre comparĂ© Ă lâĂ©volution du temps partiel qui correspond au besoin de flexibilitĂ© des entreprises. En France, le temps partiel reprĂ©sente plus de 4 millions de salariĂ©s (18,6% pour 8% en 1975). Les pays anglo-saxons lâutilisent davantage ; plus de 25% pour 15% dans les pays latins;
Le temps partagĂ© est prĂ©sentĂ© comme Ă©tant du temps partiel rĂ©current. Il permet Ă un expert d’intervenir dans plusieurs entreprises et de passer ainsi en mode libĂ©ral. Il nâest pas encore connu ou reconnu par les dirigeants dâentreprises et offre cependant un accĂšs rapide Ă des compĂ©tences supĂ©rieures, apportant flexibilitĂ© et rĂ©activitĂ© pour le dĂ©veloppement de lâentreprise.